Bernard Foulon est un photographe noir&blanc, bien sûr l’urgence l’oblige parfois à utiliser la couleur, quand il pratique le reportage-photo dans la rue, mais c’est par le noir&blanc qu’il s’exprime .
Ses clichés sont saisis le plus souvent à l’aide, d’un boitier Nikon F, sur pellicule argentique.
Ce qu’il préfère en photographie : capter l’imprévisible, la situation qui émeut, la mise en forme qui interroge.
Photos prises sur le vif durant une représentation publique, théâtrale par exemple, puisqu’il s’agit de saisir l’instant du jeu des actrices-acteurs, de saisir le geste, de capter le moment qui fait sens, qui caractérise la situation.
Ou de rendre compte de l’univers feutré des musiciens de jazz, de la précision du geste des musiciens de la musique contemporaine électronique, de l’énergie des interprètes de l’électro.
Prise de vue et tirage en laboratoire sont liés en ce qui concerne l’élaboration des images, le tirage des négatifs argentiques sur papier permet de jouer sur les contrastes, de centrer le regard sur le sujet, et de mettre en valeur les expressions et les postures gestuelles.
Le tirage se fait, par exemple, sur du papier photographique Hahemüle Fine Art.
Toutes les séries (en Jeu(x), Sur le vif, Street …), tirées en nombre limité, peuvent être complétées par d’autres clichés.